Musée de la préfecture de police, rue de la Montagne Sainte-Geneviève

Infos pratiques

4, rue de la Montagne Sainte-Geneviève – 75005 Paris

Du lundi au vendredi de 9h à 17h. Le samedi de 10h30 à 17h30.

Lien web : http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/La-prefecture-de-police/Service-de-la-memoire-et-des-affaires-culturelles/Le-musee-de-la-prefecture-de-police

Avis

Ce n’est pas le premier musée qui vient à l’esprit quand on cherche à faire son touriste à Paris… Pourtant, le musée de la préfecture de police a quelques atouts pour qui s’intéresse un minimum à l’histoire de la police, de la justice ou tout simplement à l’histoire de Paris.

Ce musée, créé par le préfet Lépine (inventeur du concours) au début du XXè siècle, se situe dans un commissariat et présente des pièces allant de l’Ancien Régime à la libération de 1945. Même si la muséographie est vieillissante, on découvre avec intérêt des pièces qui font appel à notre histoire commune : registre d’écrou (registre pour les prisons) de Ravaillac, une lame de guillotine, des arrêtés préfectoraux étonnants, les débuts de la police scientifique avec les appareils de mesure, les photographies de scènes de crime, etc.

Des visites guidées sont possibles et permettent d’obtenir des explications trop peu présentes. On y passe moins de temps qu’au Louvre, il ne fait pas partie des grands musées parisiens, mais il mérite qu’on le découvre !

Photos : http://fr.wikipedia.org/ & http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/

Expo Manet, inventeur du moderne, Musée d’Orsay

Du  5 avril au 17 juillet 2011

Infos pratiques

Musée d’Orsay, 1, rue de la Légion d’Honneur, 75007 Paris.

Ouverts de 9h30 à 18h sauf le lundi. Nocturnes le jeudi jusqu’à 21h45.

Tarifs : Jusqu’à 10€.

Lien web : Présentation Manet, Inventeur du moderne

Notre avis

Thomas : L’exposition, faisant partie des très grosses productions de ce printemps, attire beaucoup, mais vraiment beaucoup de personnes. Prenez vos billets à l’avance ! (adhérer à la carte Muséo pour les moins de 30 ans est même très rentable parce qu’elle est vraiment coupe-file). Les principales oeuvres de l’artiste sont reprises ici, on retrouve également beaucoup d’oeuvres moins connues qui nous présentent une autre facette de l’artiste, notamment les tableaux religieux. Les explications sont sommaires et le parcours de l’exposition n’est pas forcément très claire (mais bon, il faut suivre la foule de toute façon…). L’audioguide est certainement utile pour mieux comprendre l’oeuvre de Manet. Malgré la foule, elle reste une exposition à voir !

On ne badine pas avec l’amour, Theatre du Vieux-Colombier

Du 11 mai au 26 juin 2011.

Du mercredi au samedi à 20h, 16h les dimanches et 19h les mardis, au Théâtre du Vieux Columbier. 29€.

Ecrite en 1834, On ne badine pas avec l’amour n’a été jouée qu’en 1861 par la Comédie-Française, après la mort de son auteur. Cette pièce de Musset nous présente le projet d’un baron qui souhaite unir deux cousins, Perdican, son fils de 21 ans, et sa nièce, Camille, jeune fille de 18 ans qui sort du couvent. D’une comédie sentimentale, la pièce devient au fil des scènes un drame, une tragédie qui se tisse autour d’un amour d’enfance devenu impossible. Musset aurait écrit cette pièce après le départ de Georges Sand. On y retrouve certainement l’amour trop égoïste des deux personnages, ne cherchant plus le bonheur commun, mais la souffrance de l’autre. Bref, Musset ne badine vraiment pas avec l’amour

Musset parvient à nous dresser un portrait subtil de son époque tant au niveau des moeurs qu’au niveau des rapports sociaux. Le Baron voit son projet compromis par un endoctrinement religieux de Camille, par l’immaturité du jeune homme, par le fossé social qui sépare le fils d’un noble à une fille du village, etc.

C’est la première fois que la Comédie-Française interprète cette pièce de Musset depuis 1978. La mise en scène est splendide, épurée et précise. Les comédiens nous font parfaitement vivre le texte. Le théâtre du Vieux-Colombier offre une très bonne acoustique, l’ensemble des places offre une bonne vue de la scène et l’on est relativement bien installé dans la salle.

Musée de l’assistance publique

Informations pratiques

Hôtel de Miramion, 47, quai de la Tournelle

75 005 Paris.

Ouvert un jour par semaine, consulter l’agenda : Agenda Musée.

Tarif : 6€.

Avis

Il fait partie des musées que seule la nuit des musées peu permettre de découvrir… Rien que le nom n’a rien d’excitant, ce n’est pas le musée de la médecine, de la chirurgie, ou même celui des hôpitaux de Paris. Non, c’est celui de l’assistance publique, terme difficilement plus vague… Mais ce flou convient bien à la nuit des musées, on est là pour découvrir !

Hélas, il n’y a pas que le nom du musée qui laisse à désirer. Dressons le diagnostic de ce qui ne va pas dans ce musée.

Il date de 1935, et la photo ci-dessus nous le présente dans son jus passé et… actuel. La véritable différence est que les vitrines sont aujourd’hui recouvertes de tissus pour éviter que les documents ne s’abiment. Résultat, presque personne ne les soulève et regarde les documents… La muséographie n’est pas faite pour le XXIè siècle. Explications parfois longues, souvent inexistantes, certaines moquettes murale saumon nous laissent deviner une rénovation dans les années 1970-1980. Ce musée nous apprend plus de choses sur la manière dont on voyait les musées dans les années 1930 que sur l’histoire de la médecine, pardon, de l’assistance publique. Il y a bien l’ancienne pharmacie, mais elle est n’était manifestement ouverte que pour la nuit des musées. La reconstitution d’une maternité avec des petites poupées pour les infirmières (et un seul homme, le médecin chef) est mignonne mais qu’elle est son intérêt historique ? Seuls les instruments chirurgicaux mettent un peu de piquant à cette visite et comme vous avez la photo des instruments d’amputation, vous pouvez considérer que vous avez fait le tour du musée.

C’est un musée visiblement malade, et cela serait le rôle de l’assistance publique que de lui venir en aide. Ouvert un jour par semaine, une taille très réduite, une muséographie très vieillissante, le musée n’est sans doute pas la priorité de l’APHP. Qu’il ne soit pas la votre est alors tout à fait normal…

Photographies : Wikipédia & APHP.

Expo François Morellet, Centre Pompidou

Du 2 mars au 4 juillet 2011

Infos pratiques

Centre Pompidou

De 11h à 21h sauf mardi, nocturnes jusqu’à 23h le jeudi.

Page web de l’exposition : François Morellet, Réinstallations

Avis

Le Centre Pompidou invite l’un des artistes les plus connus dans le domaine de l’abstraction géométrique : François Morellet. Forcément, il faut déjà s’y connaître en abstraction géométrique pour cerner le personnage et son oeuvre…

Loin des rétrospectives traditionnelles que l’on retrouve dans les expositions « classiques », F. Morellet à ici choisi de faire des réinstallations. Une sorte de rétrospective de ses installations éphémères qu’il a conçu depuis les années 1960. Beaucoup de néons, beaucoup d’oeuvres qui demandent l’action du spectateur et, hélas, trop peu d’explications pour un spectateur néophyte. C’est à chacun de trouver un sens, d’apprécier les oeuvres, mais des explications sur le rôle, la place de l’artiste dans ce domaine de l’art contemporain seraient un plus pour cette exposition… En cherchant un peu, on s’aperçoit que ce travail d’explication a été fait : Dossier pédagogique sur l’exposition.

Pour une dizaine d’euros, il faut soit être véritablement intéressé par l’art contemporain, soit connaître le travail de l’artiste et vouloir en découvrir une facette moins connue… Toutefois, le véritable atout de l’exposition est d’exposer des installations qui ne sont qu’éphémères, que vous ne reverrez donc pas rassemblées ailleurs…

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